¡ playa ! ¡ vacaciones ! ¡ verano !

Publié le par Sherwood

Ouais, non, ne vous fiez pas au titre. Petite mise à jour de ma vie.

Tout d'abord, j'ai sans doute omis de le mentionner, mais le 18 juin ce blog a eu un an de plus. Il a deux ans ce petit !
Ensuite, ma vie est si insipide qu'il me semblait inutile d'en faire un article. Cependant, je m'aperçois qu'à force de ne jamais faire d'article en attendant l'événement sensationnel, il se passe quand même des choses. Eh oui mon gros Sherwood, la vie n'est qu'une succession de riens, et pourtant elle avance. Alors pour m'occuper et tenir un journal (étant presque la seule lectrice de mon blog, j'm'en fiche je fais ce que je veux !) je m'en vais narrer Paris Plage.

C'est la première fois que je passe un été à Paris. Oui je suis née à Montgallet ("c'est pour ça que t'es geek !"... pour comprendre l'allusion faut connaître ledit coin. N'y étant que née je n'avais pas saisi de prime abord. Et puis je bosse en me promenant, alors j'ai vu...), mais n'avais jamais vécu à Paname auparavant. Eh bien, Paris c'est chic. C'est toujours aussi peuplé, mais les strates de populations se distinguent mieux. Ya une décantation manifeste, surtout dans le métro. Avant 9h, seuls les travailleurs sont présents, en masse. Après, et jusqu'à 18h30, ce sont les touristes. Ils prennent plus de place que les autochtones, parce que moins habitués au tassement contre les portes et à l'enfoncement d'épaules dans le voisin. Ils se laissent tacitement de l'espace vital, afin de pouvoir se retourner vers la marmaille : "préparez-vous, on descend à la prochaine !" ou pour étaler leur plan géant et se repérer. L'autochtone lutécien n'utilise pas de plan, il Sait. Les secrets des sombres corridors humant l'urine lui ont tous étés révélés à la naissance. Tu es Parisien, reçois gravé dans ton cerveau le plan des métros mon fils. Et ceux chez qui ça ne marche pas le portent sur leur caleçon (j'en veux un !).

Mais pour que les Lutéciens se sentent également dépaysés, on leur modifie la ville. Hop, tu es habitué à voir la mer cernée de routes ? Eh bien, paf, on va y mettre du sable. Et ça fait complètement estival, non ?

Comment ça, non ? Comment ça le sable est trop beau pour être honnête ? Quoi pas de galets ? D'algues ? Mais si il y en a, des algues, de la vase. Même des mouettes !

Et pour vous montrer que je dis vrai, le cliché représente tout ce qu'il y a de symboliquement vacancier, associé au symboliquement parisien : les tongs et la carte de métro. Avez-vous vu ce sable ? Du vrai sable pour faire des travaux !

Mais Paris l'été ce n'est pas que ça. Non, il y a aussi la vie qui continue. Les concerts, le cinéma de plein air, les animations... Parce que Lutèce c'est complètement top moumoute, il y a tout, et encore plus en vacances.

Ah, oui, je ne suis pas en vacances. Je travaille. Je me promène dans les parcs, le nez en l'air et je compte les bourdons. Avec de la musique dans les oreilles pour ne pas entendre les gens dire "Eh madame, qu'est-ce que tu fais ?". En plus c'est même pas vrai : je les entends, et je leur réponds. Mais je suis pas une madame, eh, tu veux une mandale ?

Et puis il pleut en ce moment, alors c'est congé technique : les insectes ne butinent pas les fleurs mouillées, ne va pas échantillonner ça biaiserait. Peut-être que je vais même considérer que je suis en vacances et assumer pleinement ce fait en m'évadant un peu dans la plus luxuriante et mirifique des régions françaises. Parce qu'il faut se décider : je suis officiellement en vacances, mais pas en réalité. Les situations troubles me gênent. Jeudi je vais éclaircir la question.

Publié dans Lutèce

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S
Fichtre, j'aurais juré que jamais tu ne te reconnaîtrais dans cette succincte partie de phrase ! Ça y est Taupinette, tes calebutes sont célèbres !<br /> <br /> (Je sais que c'était London, mais ça marchait pas dans l'article sinon. Et comment t'as su que c'était toi alors, puisque c'est pas la bonne ville ? Je demeure perplexe)
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B
Meuuuuuh non, il n'y a pas que toi qui lit ton blog, certaines taupes trainent par-ci par là sur d'obscures pages achetétépé pour que le temps se faufile plus vite jusqu'aux heures sombres où l'alcool peut commencer à couler sans faire trop de bobos à la conscience. Et vlà-ty-pas qu'on parle de mes vêtements, même de mes sous, sans copyright aucun, et en plus c'est un plan de Londres...
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