Un peu d'Orient ?
Zdravstvouilletié (quel accent !)
Je n'ai pas blogué depuis le début du mois là, c'est terrible pour mes fans. J'avais prévu de faire un article sur notre semaine de classe verte en Forêt d'orient, et puis vous savez ce que c'est, on procrastine, on fait genre qu'on bosse (hé, j'ai fini mon rapport de stage ! Oui oui, ce stage que j'ai fait en janvier, quand il y avait de la neige !), et puis ça ne se fait pas.
Prenant alors du temps au lieu de réviser la génétique (ça, c'est mal), je vais enfin vous narrer comme c'est bien d'être en classe d'écologie.
De même que nous partîmes à Brocéliande il y a quelques semaines, là nous constituâmes deux groupes : l'un allant dans les Causses, l'autre en Champagne. Je fis partie de ce dernier, parce que dans la Forêt d'Orient champennoise, il était prévu d'étudier les lézards.
Mais les lézards, ça botte tout le monde. Alors je choisis d'étudier les fleurs. Grand bien m'en prit, oh que oui ! Les petits malchanceux qui n'avaient pas renoncé aux lézards vivipares ont dû surbosser à créer des modèles, à ne pas savoir s'ils auraient assez de données et à nuitblancher pour peaufiner le travail. Nous, nous avons lancé des carrés de plastique dans des prairies, et avons compté les plantes qui étaient dedans. Sécurité du résultat : des plantes, il y en a tout le temps ; sécurité du travail : en deux-trois ACP et ANOVAs c'est réglé (bon là je fais style c'est simple pour faire croire que tout est merveilleux au pays des bisounours).
La semaine de quatre jours dans la réserve était chouette, j'ai pu à loisir photographier quantité de papillons (finalement, je les aime bien, après tout ce sont des insectes comme les autres), de fleurs, découvrir des vraies orchidées qui poussaient en vraie nature (la Parisienne à la campagne, tome 3)... Je me suis découvert une admiration religieuse pour notre prof du début d'année : avant, il me surbottait pour ses polos bidonnants. Maintenant, j'admire sa culture monstrueuse sur tout ce qui est vert. Et comment fait-il pour se rappeler de tout ça (ben oui, la bota c'est plein de par-coeur) ? "Eh ben, c'est comme pour les pokémons, ils sont tous différents mais on les connaît tous !" J'adore !
Sauf quand nous avons découvert une plante double effet kiss-cool : elle sentait le coca-cola, et aussi l'urine en arrière-plan. Eh ben il ne savait pas ce que c'était parce que "c'est pas d'ici, je connais pas les espèces exotiques". Peuh !
Et puis sinon, faut être honnête : c'était bien moins bandant que notre séjour breton. Mais plus court, et plus encadré. Alors forcément, hein.
Bref, pour avoir des nouvelles fraîches, contactez-moi en vrai (sur papier à l'ancienne quoi), parce que je macdotte jusqu'à la nuit, alors je ne me connecte pas souvent, donc ne blogue pas souvent.
J'vous salue !
(photos : en premier un quadrat de 50cm par 50 cm, celui-ci contenait 6 trèfles à quatre feuilles, on les lançait au hasard... Une grenouille verte, une orchidée abeille et deux papillons non encore identifiés, si quelqu'un pouvait m'aider..)
Je n'ai pas blogué depuis le début du mois là, c'est terrible pour mes fans. J'avais prévu de faire un article sur notre semaine de classe verte en Forêt d'orient, et puis vous savez ce que c'est, on procrastine, on fait genre qu'on bosse (hé, j'ai fini mon rapport de stage ! Oui oui, ce stage que j'ai fait en janvier, quand il y avait de la neige !), et puis ça ne se fait pas.
Prenant alors du temps au lieu de réviser la génétique (ça, c'est mal), je vais enfin vous narrer comme c'est bien d'être en classe d'écologie.
De même que nous partîmes à Brocéliande il y a quelques semaines, là nous constituâmes deux groupes : l'un allant dans les Causses, l'autre en Champagne. Je fis partie de ce dernier, parce que dans la Forêt d'Orient champennoise, il était prévu d'étudier les lézards.
Mais les lézards, ça botte tout le monde. Alors je choisis d'étudier les fleurs. Grand bien m'en prit, oh que oui ! Les petits malchanceux qui n'avaient pas renoncé aux lézards vivipares ont dû surbosser à créer des modèles, à ne pas savoir s'ils auraient assez de données et à nuitblancher pour peaufiner le travail. Nous, nous avons lancé des carrés de plastique dans des prairies, et avons compté les plantes qui étaient dedans. Sécurité du résultat : des plantes, il y en a tout le temps ; sécurité du travail : en deux-trois ACP et ANOVAs c'est réglé (bon là je fais style c'est simple pour faire croire que tout est merveilleux au pays des bisounours).
La semaine de quatre jours dans la réserve était chouette, j'ai pu à loisir photographier quantité de papillons (finalement, je les aime bien, après tout ce sont des insectes comme les autres), de fleurs, découvrir des vraies orchidées qui poussaient en vraie nature (la Parisienne à la campagne, tome 3)... Je me suis découvert une admiration religieuse pour notre prof du début d'année : avant, il me surbottait pour ses polos bidonnants. Maintenant, j'admire sa culture monstrueuse sur tout ce qui est vert. Et comment fait-il pour se rappeler de tout ça (ben oui, la bota c'est plein de par-coeur) ? "Eh ben, c'est comme pour les pokémons, ils sont tous différents mais on les connaît tous !" J'adore !
Sauf quand nous avons découvert une plante double effet kiss-cool : elle sentait le coca-cola, et aussi l'urine en arrière-plan. Eh ben il ne savait pas ce que c'était parce que "c'est pas d'ici, je connais pas les espèces exotiques". Peuh !
Et puis sinon, faut être honnête : c'était bien moins bandant que notre séjour breton. Mais plus court, et plus encadré. Alors forcément, hein.
Bref, pour avoir des nouvelles fraîches, contactez-moi en vrai (sur papier à l'ancienne quoi), parce que je macdotte jusqu'à la nuit, alors je ne me connecte pas souvent, donc ne blogue pas souvent.
J'vous salue !
(photos : en premier un quadrat de 50cm par 50 cm, celui-ci contenait 6 trèfles à quatre feuilles, on les lançait au hasard... Une grenouille verte, une orchidée abeille et deux papillons non encore identifiés, si quelqu'un pouvait m'aider..)